Son univers, sa vie, son oeuvre
Ambiguité
Je connais un certain nombre de parents qui a dû se réjouir à la lecture de ce pannonceau prometteur.
D'abord les épuisés de la parentalité qui ont vu là, pendant quelques instants, un espoir de soulager leur fatigue sans issue.
Et les autres, les "nullipares" taraudés par l'envie d'enfant à tout prix, qui ont cru que leur attente allait être miraculeusement comblée.
Hélas, hélas, ce n'étaient que des effets et des accessoires
pour marmots.
Ouf, la morale est sauve !!!!
Tout le monde n'a pas la même notion du Prestige
Apparemment par pour tout le monde
Justice immanente
Carl Gustav JUNG n'est pas forcémént ma tasse de thé mais ce qu'il écrit résonne étrangement en ce temps troublé que je traverse !
"Tout ce qui ne vient pas à la conscience...ce que l'on ne veut pas savoir de soi-même....ce que nous évitons de reconnaître en nous- mêmes, nous le rencontrons plus tard sous la forme du destin."
J'aimerais quand même bien que le principe s'applique rapidement à tous ( j'ai des noms !!!!)
Mais que font nos Enarques ?
.
Emission "28 Minutes" du 01.02.2023 sur Arte
Grapillées ces quelques phrases de Patrick STEFANINI, ancien secrétaire du Ministère de l'Immigration sous SARKOZY, à propos des métiers en tension et en référence à la formation de chaudronniers.
"Est-ce que vous savez que ce sont les chaudronniers qui fabriquent par exemple les cuves des réacteurs nucléaires ? ......"
A la question de l'animateur sur ce hiatus ....
"Nous n'avons pas réussi, les gouvernements successifs n'ont pas réussi, et pour moi, c'est une véritable interrogation, les partenaires sociaux non plus n'ont pas réussi, à adapter notre système de formation. Car ces métiers en tension le sont depuis 15 ans, depuis 20 ans ...."
Je reviens au titre de cette rubrique : Que foutent nos énarques, polytechniciens et autres normaliens ?
Est-ce un sabotage subreptice de notre politique nucléaire, de la procrastination institutionnelle, de la fainéantise ou de l'incompétence
D'autant qu'après, ce brave homme ajoute : " Moi je pense que derrière ça, il y a un problème de rémunération ..."
Donc la solution ou en tout cas une partie se trouve sous leurs yeux . Alors ça n'est plus de l'impéritie, c'est de la cécité intellectuelle.
Ca fait peur, non ?
Les mauvais joueurs du Je
Je reprends une partie de l'article du Bien Public daté du 03.02.2023, consacré à la bagarre pour l'attibution de l'exploitation du Palais des Congrès de DIJON.
D'un côté Congrexpo, le tenancier actuel et son président Jean BATTAULT, de l'autre François REBSAMEN, le maire de la ville.
"Finalement, cette affaire Congrexpo n'est-elle pas, avant tout, une bataille d'hommes, opposant depuis des années Jean BATTAULT et François REBSAMEN ?Et ne relève-t-elle pas tout simplement davantage du jeu de joute politique que du scandale judiciaire ? En s'éloignant peu à peu des préoccupations des Dijonnais."
Il me semble me rappeler qu'il y a quelques années, une "joute politique" avait coûté aux Dijonnais et à toute la Bourgogne, la disparition de l'aéroport de Dijon-Longvic.
Il me semble me rappeler qu'il y a quelques années, une "joute politique", avait coûté aux Dijonnais et à toute la Bourgogne, la descente de Ligue 1 du DFCO.
Pour ne citer que ceux-là qui pèsent sur l'intérêt général
Ne faudra-il pas, un jour, instaurer un délit d'égoterrorisme pour ces hypertrophiés du Je ?
Dialogue improbable mais qui eut été souhaitable
Bourgrognon : Bonjour, Monsieur MARCON
Macron : Non, moi c'est MACRON - MARCON, c'est l'autre, celui des casseroles, celui qui a froid sans son bonnet
B : Excusez-moi, monsieur MACRON, je croyais que les casseroles, c'était plutôt vous
M : Ecoutez, monsieur Bourguignon,...
B : Non, moi, c'est Bourgrognon, Bourguignon, c'est l'autre, celle des casseroles
M : Sommes nous là pour parler casseroles ?
B : Non, monsieur le Résident,...
M : Président, Résident, c'est l'autre, dans la télé....
B : Ah oui, mais la télé, je croyais que c'était vous...
M : Souvent, mais pas là
B : Oui, bon. Alors voilà, ce que voulais vous dire, en fait, ça ne sert plus à rien.
M : Alors, on va boire un coup ?
B : Non, pas tout de suite. Je vais quand même vous le dire, ça pourra vous servir une autre fois
M : Je vous écoute, monsieur Bourgeonnant...
B : Non, moi c'est Bourgrognon, bourgeonnant, cest le printemps
M : Si nous allions directement au sujet, ce printemps est trop douloureux...
B : Ah oui, j'ai entendu. Les casseroles, tout ça....
M : Merde pour les casseroles, une bonne fois pour toutes.
B : Je comprends, monsieur le Président, je comprends...
M : Alors ?
B : Eh bien voilà, monsieur le Président, je me demandais pourquoi vous êtes allé vous gaufrer avec cette histoire de retraite alors qu'il y avait d'autres solutions....
M : Expliquez-moi, je suis curieux d'entendre ça
B : Je n'aurai pas l'outrecuidance de mettre en doute les capacités, sinon le génie des conseillers qui vous conseillent, des cabinets qui vous préconisent, des amis qui vous recommandent et de tous ceux qui vous pressent de....
M : Au fait, au fait.....
B : Ceux que j'aime, surtout, ce sont vos robots ménagers. Vous savez, les petits énarques que vous payez très cher pour vous dire ce que vous n'avez pas envie d'entendre. Les minets en costume slims de VRP de province, option lunettes écaille.
M : Ne dîtes pas du mal de mes technocrates, il y en a quand même qui fonctionnent...
B : Pardon, monsieur le Président.
Tout cela pour vous dire qu'il aurait suffit de déléguer votre usine à gaz aux organisations professionnelles et au syndicats, branche par branche. Leur laisser le soin de décider l'âge de départ à la retraite de leurs affiliés..
M : Et alors ?
B : Mais enfin, monsieur le Président, diviser pour régner, ça ne vous rappelle rien ?
M : Je ne vous suis pas, Bourgratton....
B : Grognon, Président, grognon..
Vous savez très bien qu'ils ne seraient arrivés à rien. Il y a trop d'égos dans ces organisations. Ils se seraient foutus sur la gueule dès la première réunion, sauf votre respect.
Non seulement ils seraient restés insolublement divisés, comme tout bon syndicat se doit d'être, donc inoffensifs. Mais vous, après avoit laissé mariner le truc dans la saumure médiatique, vous arrivez comme le Blanc Chevalier, et vous dîtes à votre bon peuple : "Vous voyez, les gars, j'ai été vachement démocratique mais il n'y a pas un clampin qui peut solutionner ce merdier alors moi, en vérité, je vous le dis, c'est 64. Point barre !
Et vous étiez peinard avec les syndicats et autres fauteurs de troubles pendant un sacré bout de temps.
Au lieu de ça, votre lubie a résucité le syndicalisme et plus personne ne veut vous fréquenter.
Vous aviez demandé à Brigitte ?
M Non, elle est très chatouilleuse à propos des syndicats
B Ah, oui, c'est une prof.
M Ecoutez, Bourgrognon, ..
B Ah, enfin ...
M Ça vous dirait Matignon ?
B Mais enfin, monsieur le Président, vous avez déjà votre Bonne ...
M Borne, et sans accent. Alors ?
B C'est très gentil, monsieur le Président, mais il parait qu'on mange gras à la cantine de Matignon.
Par contre, je vous donne mon 06 et la prochaine fois que vous allez faire une connerie avec vos nains de jardin, appelez moi, et on en cause. Et pour vous, ce sera gratos.
M Merci, Bourgraillon, j'apprécie
B De rien, monsieur MICRON, c'est ça la France !!!!!!