Bourgrognon, le retour

Après un premier confinement hyperactif, un second plus autocentré m'apporte des vélléités de révolte, d'insoumission.

J'ai vu mon aire d'irrespect et d'hérésie se rétrécir sous les coups de boutoir de la tyrannie domestique et du despotisme du politiquement correct.

J'étouffe de mes indignations, de mes insurrections.

Je ne peux les confier qu'à vous, inconnus absents ! 

American Dream

Les derniers jours de Trump à la Maison Blanche font plus penser à un enfant qui casse ses jouets pour que personne n'en profite après lui, qu'au départ d'un Président des Etats Unis d'Amérique.

Mais tout son mandat s'est déroulé sur le même esprit de gros garçon boudeur et caractériel. Sa lippe hautaine et méprisante ne laissait présager rien de véritablement intelligent. Et ça s'est vérifié.

Et pourtant, il reste à l'heure actuelle, la personne la plus admirée dans son pays et a même détroné OBAMA, à cette place.

On est en droit de se poser la question : l'Amérique fait-elle encore rêver ?

Car, en dehors de Trump qui n'est après tout que l'émanation du peuple américain, quelle vision nous offrent les U.S ?

Ce peuple qui a déclanché la guerre de Sécessions pour défendre les minorités noires et qui maintenant les assassine, qui a reglementé le monde et est devenu incapable de gérer ses propres contradictions internes, qui a inventé la démocratie et l'a dévoyée par des lois électives au profit de quelques uns , qui a inventé internet mais qui est incapable de le défendre, ce peuple, que lui rest-il d'attirant ?

L'argent, bien sur !

Pour ceux que ça obsède.

Mais où est son âme ?

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